Au pays du Souf et depuis l’an 2000, l’orientation de l’Etat vers l’appui des mises en valeur agricoles s’est émergé. Aussi, on assiste à une mutation d’un système traditionnel étant le Ghoutt (Palmier dattier), classé comme ‘Patrimoine Agricole Mondial’(SIPAM), vers un ‘système oasien évolué’(SOE), d’un mode agraire naturel, équilibré et d’autoconsommation vers un mode moderne, intensif et déséquilibrant (Pomme de terre). Cette mutation agraire non maitrisée a engendré un changement radical de l’écosystème oasien au Souf, en entrainant non seulement la disparition des Ghoutts, la pollution des ressources en eau, mais aussi la contamination et la salinisation des sols (désertification). Par conséquent, une multitude de maladies hydriques est récemment apparue à travers le Souf présentant ainsi une grande menace sanitaire.
Dans cet esprit, ce projet cherche à déceler et démontr er les effets des cultures intensives sur l’écosystème oasien, sur la qualité des eaux et des sols, le cadre socioéconomique et la santé humaine en particulier, afin d’envisager des mesures de protection dans un cadre de gestion et développement efficient, équilibré et durable.