PROJET 6: Les pathologies dominantes dans L’élevage Camelin En Algérie

RESUME:


Le dromadaire est l’animal le plus adapté anatomiquement et physiologiquement au milieu de sécheresse et qui a de plus la capacité à produire dans les zones arides. Avec toute cette résistance aux conditions dures du milieu, les pathologies majeures constituent une contrainte importante du développement de l’élevage. (Blajan, 1989). Le désert en Algérie occupe 87% de la surface total. Avec un effectif de 276.582 têtes (DSV/MADR), 2005), représentant 0,2 dromadaire par km2, l’opportunité de multiplier le cheptel et d’intensifier l’élevage camelin est plus que nécessaire. Des essais de développements de l’élevage de type laitier périurbain et d’engraissement des chamelons réalisés dans les wilayas de Ghardaïa, El Oued et Biskra doivent être poursuivis et encouragés. Un développement des performances d'élevage du dromadaire passe à l'évidence par une meilleure maîtrise de sa santé (Faye, 1997), et une connaissance éminente des pathologies majeures et des méthodes de lutte contre les mortalités massives de cette espèce.

Selon les résultats de notre projets FNR 2009-2012, les problèmes sanitaires constitués une contrainte majeurs du développement de l'élevage camelin, avec un manque dans la couverture sanitaire du cheptel et un manque remarquable dans les données et les connaissances sur les pathologies spécifiques au dromadaire auprès de vétérinaires. La marginalisation de ce secteurrend les recherches scientifiques sur les pathologies camelins rudimentaires. Les données publiées sur les pathologies du dromadaire en Algérie sont quasi-inexistantes. Seuls des travaux limités à des études parasitaires (Bouhous et al, 2008; Boushaki ,2006; Marfoua,1999 Sergent & Sergent, 1905 ;Sergent & Donatien, 1921) sont à signaler.

Dans d’autre pays ou le dromadaire joue un rôle primordial dans l’économie des zones arides, des études précisant les contraintes pathologiques majeures touchant cette espèce ont été rapportées ( Al-ani et Al-Shareefi, 1995; Darosa et Agab, 2006; Parsan et al,2008).